Les tribulations d’une Parisienne indépendante #1
On dit que la première impression est souvent la bonne.
Quand je suis arrivée sur Paris il y a 3 ans, j’ai pris une claque. J’arrivais d’une petite ville de banlieue où tout semblait bien rose à côté d’elle. La fragilité de la post-adolescence avec laquelle j’étais arrivée n’allait pas faire long feu. J’ai vite compris que les lieux touristiques qui m’attiraient tant étaient à éviter, qu’il ne fallait pas trop sourire dans le métro au risque de se faire embêter, et qu’il était hors de question au risque de me faire houspiller d’attendre tranquillement sur le côté gauche de l’escalator.
J’étais venue sur Paris dans le but de réaliser ma carrière. Le monde de l’entrepreunariat me faisait de l’oeil depuis toujours, et j’eus envie de saisir ma chance.
2 ans d’indépendance professionnelle se sont écoulés et j’ai pu constater qu’être une jeune femme dans ce monde d’hommes pouvait être assez contrariant. Certes, une belle femme dans un beau tailleur au caractère piquant et aux cheveux tirés impose certainement un certain respect (une crainte ?) aux yeux de ces mâles. Mais arrivez en rendez-vous client, avec un style plutôt « casual » avec les cheveux aux vents, vous aurez beau sortir votre Macbook ou encore mieux l’iPad, il y aura peu de chances pour que l’on vous prenne au sérieux.
Alors j’avais une question : Faut-il absolument se vêtir d’un joli tailleur en taille S pour être considérée comme une working girl ?
Elodie L.
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