Même si à la première écoute, le dernier album de Muse pourrait paraître moins bon que les autres, leur concert parisien fut un grand moment de musique et de fièvre. Après une première partie dont nos oreilles auraient pu être épargnées, le groupe arriva enfin avec plusieurs titres du dernier album : « The 2^nd law ».

Mais c’est au moment de la chanson Resistance ou encore « Time is running out » que le feu prit à Bercy.

Placée devant le rang des handicapés en fauteuil, faute de place, je n’osais pas me lever pour danser de peur de gêner. Quelle fut ma surprise en me retournant de voir ces jeunes-gens dans leur fauteuil se hisser sur la barre en métal afin de se mettre debout pour danser, reprenant à tue-tête les chansons.

Et même si l’écran géant manquait, et même si Matthew Bellamy ne nous adressa qu’un seul « Merci » inaudible, il assura trois rappels et une qualité tant musicale (piano-guitare) que vocale. On crût parfois reconnaître un titre de Bowie, un refrain de Michaël Jackson et on crût même assister au retour de Freddy Mercury mais peu importe ! Le talent de Muse n’est-il pas de rassembler toutes ces influences pour créer son propre style, allant du classique à la pop, du rock à l’électro jusqu’au Dub Step.

Muse est et restera un groupe mythique aux harmonies éclectiques, réussissant l’exploit de réunir dans la salle, un public de 8 à 60 ans, handicapés et valides, tous unis par la même fièvre Mus-icale.