Les tribulations d’une Parisienne indépendante #2
La vie d’entrepreneur est palpitante. On rencontre régulièrement du nouveau monde, aucune journée ne se ressemble, et pour les plus chanceux d’entre nous, on est parfois même amenés à voyager. L’envers du décor, c’est qu’il faut savoir se vendre tous les jours et d’autant plus quand on est une femme. Il y a certains domaines que les femmes se sont « appropriées » comme la communication ou l’esthétisme, mais en dehors de ces domaines étiquetés « féminins » il faut délivrer une bataille sans merci.
Parfois, il suffit de signer un mail, de répondre au téléphone ou de se manifester sur un réseau social pour que votre interlocuteur vous prenne pour l’assistante de service. Pardonnez-moi, mais nous ne sommes plus au Moyen-âge.
Dans le genre cliché, on ne fait pas mieux que la promotion canapé. Une expérience qui m’était encore inconnue jusqu’à il y a quelques mois.
Alors que j’essayais d’obtenir une augmentation des prix de mes prestations auprès de mon client, celui-ci tout joyeux avec son verre de champagne à la main n’a pas eu de meilleure idée que de me supposer qu’un arrangement charnel pouvait s’envisager en contrepartie. J’ai quitté dignement la pièce en mettant fin à notre collaboration.
Le plus drôle, c’est que son entreprise a déposé le bilan quelques semaines plus tard.
arianel
Reply →Comme quoi, ce n'est pas que dans les films.